Mais si je me déplace à Toulouse, c’est aussi en raison de la manif du 1er mars «Ensemble pour une autre répartition des richesses pour gagner le progrès social». Je crois beaucoup que l’avenir pour nous est dans la combinaison de la rue et des urnes. A Toulouse, il se passe quelque chose : à l’initiative d’une organisation syndicale s’est constitué un front extrêmement large de contestation de la politique d’austérité.
Vous aviez dit que vous seriez prêt à remplacer Jean-Marc Ayrault. Avec le virage social-démocrate de François Hollande, cette perspective s’est éloignée ?
J’ai dit que nous saurions gouverner le pays. Nous ne sommes pas une gauche de protestation, de posture ; nous sommes une gauche de gouvernement. On a une ligne, un programme, des idées et personnellement je saurai comment faire. Mais clairement, ce ne serait pas pour faire la politique de l’offre, mais celle de la demande.
Depuis le début, je dis que la politique d’austérité aggravera le déficit de l’état et que toutes les mesures qui sont prises aggravent les difficultés sociales. Pas besoin d’être un aigle pour voir que c’est bien mon pronostic et mon diagnostic qui se vérifient : l’activité se ralentit, les recettes sont moindres, le déficit se creuse. Je veux dire aux Français qu’on peut faire autrement.
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